Comment on s'essuyait avant le papier toilette ?

Comment on s'essuyait avant le papier toilette ?

Les toilettes et l’hygiène liée aux sanitaires sont un sujet depuis des siècles. Comment peut-on imaginer vivre sans papier hygiénique de nos jours ? Pourtant c’est ce que faisaient nos ancêtres avant l’arrivée du papier. Entre cailloux, tissu, morceaux de bois et autres objets insoupçonnés, vous découvrirez dans cet article les techniques de différents peuples au petit coin.

Le Tersorium

Dans les latrines romaines ce type d’objet était utilisé. À savoir que les toilettes étaient communes, aucunes parois ne vous séparaient de votre voisin.

Le procédé était plutôt simple dans les faits, une éponge de mer fixée sur un morceau de bois qui était conservé dans de la saumure ou un sceau de vinaigre. Étant donné que les latrines étaient partagées, le Tersorium l’était lui aussi (bonjour l’hygiène).

                        

                       Le tersorium                                              Latrines romaines

Les pessoi

Les grecs de l’Antiquité avaient pour habitude d’utiliser des pessoi (cailloux de forme arrondie et heureusement) ou des ostraca, tessons de poterie en céramique, utilisés pour racler ce que vous savez. En prime, les grecs et leur soif de vengeance inscrivaient le nom de leurs ennemis sur ces morceaux de porcelaines.

                        

                       Un pessoi.                                                  Un ostracon.

Le tissu

Les Chinois utilisaient une sorte de bâton sur lequel un tissu était enroulé à son bout. C’est d’ailleurs ce peuple qui a inventé le papier hygiénique composé de paille de riz, utilisé et réservé essentiellement pour la famille de l’empereur.

Le bâton hygiénique utilisé en Chine.

Le bidet

C’est au XVII siècle que le bidet révolutionne l’hygiène aux toilettes. Après son arrivée en France le bidet conquit plusieurs pays d’Europe mais aussi l’Amérique Latine et le Moyen Orient. Il change de pièce après l’arrivée de l’eau courante dans les habitations, passant de la chambre à la salle de bain.

Bidets dessinés par Jean-Charles Delafosse en 1770. MAK – Österreichisches Museum für angewandte Kunst, Wien.

Un oison

Cependant, d’après le célèbre Gargantua de Rabelais (1534) le meilleur torche-cul serait un oison bien duveteux. “Je dis et je maintiens qu'il n'y a pas de meilleur torche-cul qu'un oison bien duveteux, pourvu qu'on lui tienne la tête entre les jambes.”

En parlant de cette citation, vous l’ignorez peut-être mais le logo Popee est inspiré de ce texte. C’est la raison pour laquelle nous avons choisi de mettre un poussin sur notre logo en référence à Gargantua !

Gargantua de François Rabelais (1534).



Heureusement, aujourd'hui il y a Popee pour vous accompagner au quotidien dans la bonne humeur et la douceur. Des alternatives d'hygiène qui prennent soin de nos fesses et de la planète, youpee ! 

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1 commentaire

bonjour, un souvenir personnel dans les années 1960, le papier journal était remplacé par une belle peau de lapin bien douce que l’on rinçait après un usage délicat. sinon,de belles feuilles de châtaigniers font l’affaire… bizou à popee.

zeil françois

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